Ces derniers temps, on parle beaucoup de l’effondrement des États-Unis. Selon certains analystes, la première puissance mondiale tomberait en faillite le 1er juin. En France, beaucoup craignent les conséquences de cette faillite. Que se passe-t-il vraiment aux États-Unis ? La France risque-t-elle d’être contaminée par la faillite des États-Unis ? Quelques éléments de réponse dans les paragraphes qui suivent.
Les États-Unis traversent actuellement une grave crise économique. On fait essentiellement référence à l’effondrement successif des grandes banques régionales américaines.
Le cauchemar des États-Unis commence avec la liquidation de la Silvergate Bank, longtemps considérée comme une banque cryptofriendly. Deux jours plus tard, la Signature Bank subit le même sort. Puis vient le tour de la banque First Republic.
Pour renflouer les liquidités de First Republic, 11 grandes banques américaines y déposent 30 milliards de dollars. Résultat : la situation de la banque s’est stabilisée quelques semaines après. Malheureusement, First Republic s’effondre en bourse en fin avril.
Les faillites bancaires américaines résultent principalement de la hausse des taux d’intérêt. S’ajoute à cela les problèmes du secteur de la haute technologie.
L’effondrement des banques a par la suite entraîné une panique au niveau de la Bourse. Et bien évidemment, cela a affecté le secteur bancaire dans son ensemble. Aujourd’hui, elle touche aussi le cœur de l’économie des États-Unis.
Outre les crises bancaires, la situation économique générale aux États-Unis semble partir à la dérive. Selon la déclaration de Janet Yellen, la secrétaire américaine au Trésor, le pays risque de tomber en faillite à partir du 1er juin si aucune mesure n’est prise. Les États-Unis pourraient faire défaut sur leurs dettes.
La chute de la banque Crédit Suisse laissait penser que les faillites bancaires se propagent. Mais heureusement, le problème de Crédit Suisse est resté un cas isolé (jusqu’à maintenant en tout cas).
En cas de faillite des États-Unis, la France risque-t-elle d’être touchée ? En ce qui concerne les crises bancaires, les banques européennes semblent être plus ou moins à l’abri. La raison est simple : les banques européennes seraient plus solides que les banques américaines. Elles possèdent leurs fonds propres. S’ajoutent à cela une supervision sérieuse des opérations et des liquidités ainsi qu’une meilleure protection des clients.
Toutefois, certaines conséquences ne sont pas à exclure. On fait notamment allusion à l’éventuelle chute de valeur des actions de certaines banques. L’effet de contagion est aussi possible. Le cas de Crédit Suisse est un exemple.
La France semble aussi se préparer à faire face aux éventuelles conséquences de la faillite des États-Unis en adoptant la cryptomonnaie. Le fait est que la faillite des USA va certainement chambouler la finance traditionnelle. La crypto constituera alors une bouée de sauvetage.
La preuve, certains établissements bancaires français proposent déjà des services crypto. Des géants de l’exchange crypto exercent même déjà leurs activités en France. Tel est notamment le cas de Binance et de Crypto.com. D’autres, à l’instar d’OKX, attendent l’obtention du statut PSAN.
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