La reine Elizabeth II s’est éteinte, laissant un monde endeuillé par cette personnalité charismatique et très appréciée à autour du globe. Des développeurs crypto ont profité de cet événement pour lancer des cryptos à l’effigie de la reine.
Depuis l’annonce de son décès, plus de 40 tokens ont vu le jour avec des noms tels que “Queen Elizabeth Inu”, “Save The Queen”, “Queen Doge”, “God Save The Queen”.
Tous ces projets sont construits sur les blockchains Ethereum et Binance Smart Chain.
Si ces cryptos peuvent faire sourire et penser un hommage original à la sauce blockchain, ce sont en réalité des opportunistes qui profitent de la lumière d’un événement pour essayer de s’enrichir.
Le retour des shitcoins
Il y a quelques années, on avait vécu une mode des shitcoins, période pendant laquelle de nombreux projets sortaient et le seul but était, pour les créateurs de la crypto, de faire leur billet.
Ce genre de projet est comme une coquille creuse. En apparence un projet crypto qui tient la route mais l’objectif est de faire un pump a dump. Littéralement, jouer sur l’extrême volatilité d’un token comme ça pour voir le cours faire un x 1000 et faire des bénéfices énormes.
Une fois leur but accompli, les développeurs délaissent le projet qui tombe dans les abymes et perd toute sa valeur.
Les tokens Elizabeth Inu et Save The Queen sur le devant de la scène
Parmi tous les projets, le token Elizabeth Inu et Save The Queen sont ceux qui remportent le plus grand succès actuellement.
Les volumes d’échanges sur ces cryptos sont assez conséquents pour des projets naissants : on parle de 700 000$ environ sur un token qui n’a pas 24h.
Elizabeth Inu enregistre quand même un + 35 390% depuis le lancement. Save The Queen a fait + 1100%.
Des chiffres qui font tourner la tête. Cependant, restez prudents sur ces projets qui ont plus vocation à vous faire perdre votre capital qu’à vous rendre riche. Le tout n’est pas d’acheter les tokens, il faut pouvoir les revendre après et c’est souvent là que les choses se corsent avec les shitcoins.
Des NFT royaux
Comme si les projets cryptos n’étaient pas suffisants, d’autres se positionnent sur le marché des NFT en lançant une collection “Queen Elizabeth 69 Years NFT”. On remarquera la faute (voulue ou non ?) car la reine a régné 70 ans et non 69.
Le fait de surfer sur un événement, une actualité de grande ampleur pour essayer de lancer un business au bon moment est une pratique qui s’est toujours faite. Le monde des blockchains nous apportent une version 3.0 de cet effet.
Doit-on s’attendre à voir les mêmes comportements pour tous les événements prochains ?
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