Contre toutes attentes, le gouverneur de la Banque nationale tchèque, Aleš Michl, a évoqué l’idée d’investir dans le Bitcoin pour diversifier les réserves de l’institution. Cette déclaration suscite un débat sur l'avenir des crypto-monnaies au sein des banques centrales.
Dans un contexte économique global incertain, les banques centrales cherchent à diversifier leurs réserves pour minimiser les risques. Rares sont cependant celles qui pensent au Bitcoin.
Pour sa part, la CNB a augmenté ses réserves d’or de 8 à 50 tonnes ces dernières années. Elle prévoit de porter ce stock à 100 tonnes d’ici trois ans. Cette stratégie vise à :
Dans une récente interview accordée à CNN Prima News, le gouverneur de la Banque nationale tchèque, Aleš Michl, insiste aussi sur la nécessité de diversifier les classes d’actifs pour une meilleure gestion des risques. Il envisage ainsi le Bitcoin comme un complément potentiel.
Souvent considéré comme une réserve de valeur alternative, le Bitcoin suscite de l’intérêt en raison de :
Dans ce sens, Michl reconnaît que cet actif numérique peut jouer un rôle de diversification dans un portefeuille. Dans son interview, il a d’ailleurs admis :
« Oui, j’avais le Bitcoin en tête. »
Toutefois, il reste prudent face à la volatilité importante qui caractérise les crypto-monnaies.
« Je pensais acheter seulement quelques bitcoins », a-t-il expliqué, précisant que tout investissement dans cet actif serait modeste comparé à l’accumulation d’or. Cette prudence reflète la priorité de la CNB, qui reste concentrée sur la stabilité financière et le maintien d’une faible inflation.
Le Bitcoin pourrait toutefois être envisagé comme une couverture contre l’incertitude économique mondiale. Le fait est qu’il offre une alternative aux actifs traditionnels. Cette approche s’inscrit dans un débat plus large sur la place des actifs numériques dans les stratégies des banques centrales.
L’éventualité d’investir dans le Bitcoin reflète aussi une évolution culturelle et générationnelle. Le fait est que les crypto-actifs attirent de plus en plus de jeunes investisseurs qui y voient un moyen de s’affranchir des systèmes financiers traditionnels.
Cependant, Michl reste prudent. Il précise en effet que toute décision serait collective et reposerait sur un consensus au sein du conseil d’administration de la CNB. Cette prudence montre que l’adoption du Bitcoin par une banque centrale reste un processus complexe et soumis à de nombreux débats.
Certes, l’or reste l’axe principal de la stratégie de la CNB. L’intérêt croissant pour le Bitcoin montre toutefois une ouverture vers de nouvelles possibilités.
Autre fait : l’adoption du BTC à grande échelle reste improbable à court terme. Ceci étant dit, cette initiative pourrait marquer le début d’une évolution majeure pour les crypto-monnaies dans les réserves des banques centrales.
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