Une taxe sur les plus-values non réalisées : une menace pour la bourse US
La proposition de Kamala Harris consiste à taxer les plus-values non réalisées des personnes dont la fortune dépasse 100 millions de dollars. Cette mesure pourrait atteindre un taux de 25 %. Elle vise à imposer les gains théoriques des investisseurs de la bourse US, même s’ils n’ont pas vendu leurs actifs.
Pour Mark Cuban, ce plan est problématique. En effet, il forcerait les investisseurs à vendre des actifs uniquement pour payer leurs impôts.
« Imposer les gains non réalisés durant des périodes de ralentissement économique pourrait provoquer des ventes massives et créer un cycle de panique sur les marchés ».
Un tel scénario mettrait en péril la stabilité de la bourse US. Mais pas que ! Il pourrait aussi causer des turbulences à long terme, notamment pour les entreprises cotées.
Un impact direct sur les entreprises et l’innovation en bourse US
L’une des plus grandes craintes soulevées par Mark Cuban concerne l’impact de cette taxation sur les entreprises. En période de crise, les investisseurs sont souvent en effet réticents à vendre leurs actifs. Ils préfèrent attendre une reprise du marché. Avec une taxe sur les gains non réalisés, beaucoup seraient contraints de liquider leurs investissements. Ce qui aurait un effet domino sur la bourse US.
Cuban a également mis en garde contre les effets négatifs sur l’innovation :
« Les entreprises pourraient hésiter à entrer en bourse US, préférant rester privées pour éviter l’instabilité engendrée par une telle taxation ».
Cela pourrait :
- freiner la croissance des start-ups,
- nuire à la capacité des entreprises à lever des fonds,
- ralentir l’innovation technologique et économique aux États-Unis.
Une volatilité accrue pour la bourse US et ses investisseurs
L’un des points centraux de l’argumentaire de Mark Cuban est la volatilité accrue qu’une telle mesure fiscale pourrait entraîner sur les marchés financiers. La bourse US est déjà sujette à des fluctuations. En ajoutant une pression fiscale supplémentaire, les investisseurs pourraient être amenés à prendre des décisions précipitées.
Un autre défi soulevé par cette proposition fiscale est la difficulté de sa mise en œuvre. Taxer des actifs non cotés en bourse, tels que les entreprises privées ou les œuvres d’art, pose en effet un véritable casse-tête administratif. Comment évaluer la valeur d’un actif qui n’est pas facilement négociable ?
Pour Mark Cuban, ce projet est compliqué à mettre en œuvre. Surtout, il pourrait encourager les riches investisseurs à contourner la loi en empruntant sur leurs portefeuilles plutôt qu’en vendant des actifs. De quoi augmenter leur endettement et la volatilité du système financier. Cela pourrait conduire à une instabilité systémique, nuisant non seulement à la bourse US, mais aussi à l’économie globale.
Kamala Harris : une vice-présidente ouverte au dialogue ?
Certes, Mark Cuban reste très critique à l’égard de la proposition de Kamala Harris. Il reconnaît néanmoins que cette dernière est prête à écouter les chefs d’entreprise et à ajuster son plan en fonction des retours du secteur financier. Il existe donc une possibilité de compromis, notamment pour mieux adapter la taxe aux réalités des marchés financiers et à l’économie de la bourse US.
D’autres acteurs politiques, tels que Donald Trump, ont en revanche pris une position opposée. Trump court activement les dons crypto. L’ancien président américain promet une approche fiscale plus favorable aux investisseurs. Ce qui crée un contraste net avec la politique de Harris.
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