Des attaques DDoS secouent des sites français après l’arrestation de Pavel Durov
L’arrestation de Pavel Durov, fondateur de Telegram, a déclenché une vague d’attaques informatiques qui a ébranlé plusieurs sites web français. Au cœur de ces représailles, des attaques par déni de service distribué (DDoS) ont visé des sites gouvernementaux, éducatifs et médiatiques.
Clément Domingo, expert en cybersécurité mieux connu sous le nom de SaxX, a documenté ces attaques en partageant des captures d’écran de sites en panne, notamment celui :
- des services publics du gouvernement,
- de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM),
- du journal La Voix du Nord,
- du syndicat agricole Confédération Paysanne.
Ces attaques, coordonnées sous le nom d’opDurov, semblent être l’œuvre de plusieurs groupes de hackers. En font partie la Russian Army Cyber Team et RipperSec, un collectif pro-palestinien basé en Malaisie.
Pavel Durov : un entrepreneur controversé au cœur des tensions
L’entrepreneur Pavel Durov a été arrêté après son arrivée en France. Une détention qui a soulevé un tollé parmi les défenseurs des libertés numériques. Concrètement, les autorités françaises accusent Durov d’avoir permis à Telegram d’être utilisé pour des activités illicites :
- blanchiment d’argent,
- trafic de drogue,
- soutien au terrorisme…
Toutefois, aucune charge formelle n’a encore été retenue contre lui. Ce qui n’a fait qu’amplifier les réactions négatives de la communauté technologique mondiale.
Des figures influentes du secteur comme Elon Musk et Vitalik Buterin ont vivement critiqué cette arrestation. Ces derniers la qualifient de menace pour la liberté d’expression et les droits humains fondamentaux.
Selon Musk, l’arrestation de Durov est une attaque directe contre les droits fondamentaux de l’homme.
La France face aux accusations de répression des libertés numériques
Le président français Emmanuel Macron a très vite réagi aux critiques croissantes en défendant l’arrestation de Pavel Durov. Selon lui, cela fait partie d’une enquête judiciaire en cours et non d’une décision politique.
Macron a déclaré :
« Dans un État de droit, les libertés sont garanties dans un cadre légal, sur les réseaux sociaux comme dans la vie réelle. »
Il a insisté sur le fait que cette arrestation relevait de la compétence du pouvoir judiciaire, et non du pouvoir exécutif, cherchant ainsi à dissiper les accusations de répression des libertés numériques.
Malheureusement, cette clarification n’a pas suffi à apaiser les tensions. La preuve : sur les réseaux sociaux, des hashtags comme #FreeDurov gagnent en popularité. Les critiques soulignent que cette affaire pourrait avoir des répercussions sur l’image de la France en tant que défenseur des droits numériques. D’autant plus que l’affaire Pavel Durov pourrait devenir un précédent dans la manière dont les gouvernements gèrent les plateformes de communication cryptées comme Telegram.
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