L’agence DOGE dirigée par Elon Musk est rapidement devenue le centre d’une bataille juridique. Le 20 janvier, le cabinet National Security Counselors a en effet annoncé le dépôt d’une plainte contre l’agence pour violation de la loi FACA (Federal Advisory Committee Act).
Adoptée en 1972, cette loi vise à garantir la transparence des comités consultatifs fédéraux. Elle impose notamment que :
- leurs réunions soient publiques,
- des procès-verbaux détaillés soient rédigés pour chaque rencontre.
Selon les plaignants, le DOGE n’aurait pas respecté ces exigences en :
- organisant des réunions à huis clos,
- limitant l’accès du public à certaines décisions importantes.
Kel McClanahan, directeur exécutif des Conseillers à la sécurité nationale, a déclaré :
« DOGE n’est pas exempté des exigences de la FACA ».
Pour lui, le respect des lois est essentiel pour garantir que les réformes proposées soient perçues comme transparentes et inclusives.
Cette affaire pourrait donc avoir de lourdes conséquences pour Elon Musk. En effet, une violation avérée de la FACA pourrait remettre en cause la légitimité des décisions prises par l’agence.
Avec un budget estimé à plusieurs milliards de dollars et une mission de réforme gouvernementale ambitieuse, Musk et son équipe devront rapidement répondre aux accusations pour éviter un blocage du projet.
Le lien inattendu entre DOGE et Dogecoin divisent également !
Au-delà des questions juridiques, l’acronyme choisi pour l’agence DOGE soulève aussi des réactions inattendues dans le monde des crypto-monnaies. Le fait est que le Dogecoin partage aussi ce même acronyme. Ce memecoin doit en partie sa popularité au soutien public d’Elon Musk. Cette coïncidence provoque en réalité un engouement chez les investisseurs en crypto, qui voient dans cette nomination une opportunité unique.
Depuis l’annonce du projet DOGE en novembre, la valeur marchande de Dogecoin a bondi de façon spectaculaire. Elle a même atteint plus de 56 milliards de dollars. Ce chiffre dépasse désormais la valorisation de Porsche, qui était estimée à environ 50 milliards de dollars à la même période.
L’implication indirecte d’Elon Musk dans le projet gouvernemental a donc renforcé les spéculations sur une future montée en flèche du crypto-actif DOGE. Dans ce sens, certains analystes crypto mettent en garde contre cet engouement. Selon eux, la performance du Dogecoin reste fortement dépendante :
- des décisions de Musk,
- des évènements politiques entourant le DOGE.
Ainsi, les investisseurs doivent rester prudents face à cet emballement. Toute défaillance du DOGE pourrait impacter négativement le marché des crypto-monnaies.
Elon Musk, Dogecoin et l’avenir de la crypto-politique
La nomination d’Elon Musk et de Vivek Ramaswamy à la tête du DOGE s’inscrit dans une stratégie plus large de Donald Trump pour réformer les institutions fédérales. L’objectif de cette agence est clair : d’ici le 4 juillet 2026, date marquant le 250e anniversaire de la Déclaration d’indépendance des États-Unis, Musk et son équipe doivent créer un gouvernement plus efficace et moins bureaucratique.
Cependant, ce projet est loin de faire l’unanimité. En plus des critiques liées à la transparence, certains observateurs craignent que l’influence croissante des crypto-monnaies dans la politique américaine ne perturbe les équilibres économiques et institutionnels.
La nomination de Ramaswamy, un fervent partisan de la déréglementation des crypto-actifs, fait d’ailleurs débat jusqu’à maintenant. Lors de sa campagne présidentielle, il avait proposé de lever de nombreuses restrictions pour favoriser l’adoption massive des crypto-monnaies.
Avec le DOGE, Elon Musk et Vivek Ramaswamy se retrouvent donc en première ligne pour défendre l’intégration des nouvelles technologies dans la réforme gouvernementale. Reste à voir si ce projet parviendra réellement à s’imposer comme un modèle de réforme ou s’il restera marqué par les controverses qui l’entourent !
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