Le beau monde de la cryptomonnaie inclut un package entier de liberté à plusieurs niveaux, c’est ce que prône ce système depuis le début. Si les marchés ne sont pas encore vraiment régulés ni encadrés, les gains réalisés par les investisseurs, eux, le sont vite devenus.
On le sait, certains pays ne manquent pas d’imagination pour augmenter leurs recettes et essayer tant bien que mal de faire baisser leur dette. Il était donc évident que les cryptos n’allaient pas rester longtemps le paradis des investisseurs.
Très vite, les pays ont adapté leurs lois fiscales pour y inclure les cryptomonnaies et taxer les investisseurs.
C’est la société Coincub qui a récemment partagé un rapport d’étude sur la fiscalité des pays à travers le monde concernant les cryptos. Ce sont 61 pays qui ont été étudiés pour réaliser ce classement.
Coincub a fait une distinction entre les pays avec des régimes fiscaux traditionnels et les pays considérés comme paradis fiscaux. En effet, les Bahamas, les Bermudes, la Biélorussie, les Emirats Arabes Unis et la République centrafricaine n’imposent aucune taxe sur les gains en cryptos et restent les plus avantageux.
Les pays les plus avantageux
En ce qui concerne les “pays à taxation traditionnelle”, voici le top 5 des plus avantageux :
- Allemagne
- Italie
- Suisse
- Singapour
- Slovénie
Ces 5 pays ont de gros avantages pour les investisseurs crypto. On parle d’exonération de taxes en dessous de certains montants ou d’absence de taxes.
Les pays les moins avantageux
De l’autre côté, il y a des pays qui n’ont pas l’air très enclin à apprécier l’arrivée des cryptos, ou simplement qui sont trop gourmands.
Voici les 5 pires pays dans lesquels être résident et investisseur crypto actuellement :
- Belgique
- Islande
- Israël
- Philippines
- Japon
Ces 5 pays appliquent des pourcentages élevés allant jusqu’à presque 50% sur les gains réalisés en cryptos.
Le cas de la France
Même si elle ne fait pas partie des 5 pires, la France fait bien partie des pays qui se servent le plus dans la poche des investisseurs.
En France, la particularité avec les autres pays est qu’on fait une distinction entre “trader occasionnels” et “trader professionnel”.
On est déterminé “trader professionnel” en fonction de plusieurs critères comme la durée de la position, la fréquence de trading, etc.
Pour un trader occasionnel de crypto, 30% sont appliqués. Pour les professionnels, ce pourcentage peut monter jusqu’à 65%.
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