Marché financier : Les 5 choses à surveiller cette semaine
Cette semaine, les marchés financiers seront marqués par une série d'événements clés. Ces derniers fourniront des indications cruciales pour les décisions d'investissement. Mais pas que ! Ils façonneront aussi les perspectives du marché financier.
Saison des résultats du deuxième trimestre
Cette semaine, on attend avec impatience les résultats du deuxième trimestre de Tesla et des autres « Magnificent Seven ». Ce groupement inclut :
On accorde une importance particulière à ces entreprises, car leur performance joue un rôle prépondérant dans le récent rallye du marché boursier américain. Un mauvais résultat pourrait avoir un impact significatif sur les indices boursiers.
Tesla se retrouve principalement au centre de toutes les attentions. Jusqu’à présent, ses actions ont augmenté de plus de 200 % contribuant ainsi à la hausse du S&P 500. Les investisseurs attendent avec impatience les résultats de Tesla, qui seront publiés cette semaine.
D’autres grandes entreprises publieront également leurs résultats trimestriels cette semaine. Tel est notamment le cas de :
- Bank of America,
- Goldman Sachs,
- Johnson & Johnson,
- Netflix,
- Philip Morris.
On attend aussi avec impatience les résultats des banques. Ce sont des indicateurs clés de la santé économique.
Les données économiques américaines
Les données économiques américaines de cette semaine fourniront des indications précieuses sur la santé de l’économie des États-Unis.
Selon les estimations, les ventes au détail pour le mois de juin devraient connaître une augmentation de 0,5 %. Cette hausse résulterait d’une reprise des ventes auto et d’une hausse des ventes des stations-service. On accorde un intérêt particulier à ces chiffres, car ils témoignent de :
- la résilience de la demande des consommateurs,
- la capacité de l’économie à maintenir sa dynamique.
Les investisseurs devront aussi s’intéresser de près aux rapports sur le secteur du logement. Malgré des taux hypothécaires élevés, le marché immobilier montre en effet des signes de stabilité des prix et de reprise des ventes de maisons neuves.
Les données sur l’activité manufacturière régionale et les demandes initiales de chômage hebdomadaires compléteront le tableau économique américain de la semaine. Les premières donneront une idée de la vitesse de reprise dans le secteur. Les secondes refléteront la santé du marché du travail.
Les données économiques de la Chine
Considérée comme la deuxième économie mondiale, la Chine se retrouve naturellement au centre de l’attention cette semaine, avec une vague de données économiques à surveiller de près. En voici quelques-unes :
- Les chiffres du produit intérieur brut (PIB) du deuxième trimestre : ils devraient augmenter de 7,3 % en rythme annualisé. Cela connote un ralentissement par rapport au premier trimestre.
- Les pressions déflationnistes : les données afférentes permettent d’évaluer l’ampleur du ralentissement économique en Chine. Elles déterminent aussi si des mesures de relance supplémentaires sont nécessaires.
L’inflation au Royaume-Uni
Cette semaine, le Royaume-Uni publiera les données d’inflation de juin. Ces dernières auront bien évidemment un impact sur les décisions de la Banque d’Angleterre concernant les taux d’intérêt. Il faudra en effet envisager une nouvelle augmentation des taux d’intérêt si les pressions inflationnistes persistent.
Les experts prédisent une baisse de l’indice global des prix à la consommation à 8,2 % en glissement annuel. La raison est la baisse des prix des aliments et du carburant. Cependant, l’inflation sous-jacente reste relativement élevée avec la composante des services atteignant un sommet postcovid de 7,4 %.
Le prix du pétrole
Après avoir enregistré son troisième gain hebdomadaire consécutif la semaine dernière, le prix du pétrole continue sa tendance haussière. On doit cette performance à :
- les réductions d’approvisionnement,
- les perturbations de l’approvisionnement,
- la baisse de l’inflation,
- les plans de reconstitution de la réserve stratégique américaine.
« Alors que les prix du pétrole sont probablement légèrement surachetés à très court terme, atteignant les niveaux les plus élevés depuis début mai, le biais semble être encore plus élevé », dixit Rob Haworth, stratège principal des investissements chez US Bank Wealth Management.
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