Ils deviennent rares mais existent toujours. Les pays qui ne veulent pas du développement des cryptos existent. L’Egypte en fait partie et vient de renouveler un désaccord ferme avec la crypto dans un communiqué récent de la CBE (Banque Centrale d’Egypte).
Le pays a toujours tenu des convictions opposées aux cryptos et fait tout pour limiter leur propagation au sein du pays.
C’est la Banque Centrale qui est maître de la monnaie sur le territoire et seules les monnaies approuvées par cette structure sont légales. Les cryptomonnaies, qui ne sont pas émises par la CBE, sont donc illégales sous toutes leurs formes et utilisations.
Les peines peuvent être lourdes. La loi émise à ce sujet en 2020 (loi n°194) prévoit l’emprisonnement et jusqu’à 10 millions de livres égyptiennes d’amende (environ 50 000€) pour l’émission, le commerce, la promotion de crypto-monnaies, la création ou l’exploitation de plateformes pour le commerce, ou la réalisation d’activités connexes.
Les choses sont claires dans le pays des pharaons, les cryptos, c’est non.
La raison avancée par la Banque Centrale est que les monnaies virtuelles représentent un risque élevé à cause de leur cours volatile mais aussi de l’utilisation de ces monnaies alternatives dans le crime.
En plus, les cryptos ne sont pas émises par la Banque Centrale et ne disposent donc pas d’autorité compétente pour les réguler et les contrôler.
Certainement, cette raison est la plus valable de toutes. Les cryptos sont par essence non régulées par une structure centrale émettrice. C’est le principe même de ces monnaies.
Contrôle et crypto : l’incompatibilité vue par les pays
Dans des pays où le contrôle de l’Etat est maximal, il est difficile d’accepter qu’un réseau financier se construise à l’ombre de tout contrôle.
La Russie, par exemple, fait aussi partie de ces pays peu friands face aux crypto-monnaies. En juillet dernier, leur utilisation a été complètement interdite également.
Cependant, dans le pays dirigé par Vladimir Poutine, on reconnaît dernièrement que les cryptos peuvent avoir une certaine utilité dans un contexte géopolitique tendu, comme c’est le cas actuellement pour eux.
Le pays a donc récemment décidé de rouvrir le débat et de trouver un moyen de réguler ce marché. Ce n’est pas encore au goût du jour pour l’Egypte qui a renouvelé son avis récemment dans un communiqué de la Banque Centrale d’Egypte.
Vous vivez ailleurs qu’en Russie ou en Egypte et vous êtes intéressé par les cryptos ?
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