Wall Street adopte le règlement T+1 : Un pas vers la modernisation des marchés
Historiquement, Wall Street fonctionnait avec un règlement T+2, permettant deux jours pour finaliser les transactions. Le passage récent au règlement T+1 réduit ce délai à une seule journée, rappelant les pratiques des années 1920 où ce rythme était courant.
Le règlement T+1 désigne le processus par lequel les transactions sont finalisées un jour ouvrable après leur exécution. Ce changement, initié par la SEC, vise à moderniser et rendre les marchés financiers plus efficaces.
Toutefois, cette transition impose des défis considérables pour les acteurs du marché qui doivent s’adapter rapidement à ce nouveau cadre opérationnel.
Des défis à relever pour les entreprises
Le passage au T+1 va obliger les entreprises cotées en bourse à revoir leur organisation interne. Les équipes devront être renforcées et les processus optimisés pour pouvoir respecter ce délai serré.
Certains experts craignent une augmentation des erreurs et des défauts de règlement dans un premier temps, le temps que les acteurs s’adaptent à ce nouveau mode de fonctionnement.
Des opportunités pour certaines actions liées aux cryptos
Malgré ces défis, certaines entreprises pourraient tirer leur épingle du jeu. C’est notamment le cas des sociétés dont l’activité est liée aux crypto-monnaies, comme Coinbase ou MicroStrategy.
En effet, le règlement T+1 pourrait stimuler l’intérêt des investisseurs traditionnels pour ces actifs numériques, qui permettent des transactions quasi instantanées. On pourrait donc assister à une hausse de l’exposition de Wall Street aux cryptomonnaies via ces actions.
L’impact limité sur les cryptomonnaies
Si le passage au T+1 est une petite révolution pour Wall Street, son impact devrait rester limité sur le marché des cryptomonnaies en lui-même. Et pour cause : les transactions en crypto sont déjà réglées de façon quasi instantanée.
Une longueur d’avance pour les crypto-monnaies
Là où Wall Street revient aux standards des années 1920, les cryptomonnaies ont une longueur d’avance avec des règlements en temps réel. Cette caractéristique, rendue possible par la technologie blockchain, est l’un des principaux atouts de ces actifs numériques.
Ainsi, même avec un règlement en T+1, la finance traditionnelle reste à la traîne par rapport aux crypto-monnaies en termes de rapidité et d’efficacité des transactions. Certains analystes estiment d’ailleurs que Wall Street devra s’inspirer davantage du modèle des cryptos s’il veut rester compétitif à l’avenir.
Un intérêt croissant des investisseurs traditionnels ?
Cependant, le passage au T+1 pourrait tout de même avoir un effet indirect positif sur le marché des crypto-monnaies. En se rapprochant de leur modèle, Wall Street pourrait susciter un regain d’intérêt des investisseurs traditionnels pour ces actifs.
On pourrait ainsi assister à une démocratisation accrue des crypto-monnaies auprès du grand public et des institutionnels. Un scénario qui profiterait à l’ensemble de l’écosystème crypto.
Quelles perspectives pour Wall Street et la cryptoéconomie ?
Le retour de Wall Street au règlement T+1 marque un tournant pour les marchés financiers traditionnels. Si cette évolution pose des défis aux entreprises, elle pourrait aussi profiter aux sociétés liées aux crypto-monnaies. Surtout, elle montre que la finance traditionnelle cherche à se rapprocher du modèle des actifs numériques en termes d’efficacité et de rapidité.
Une tendance qui pourrait profiter à l’ensemble de l’écosystème crypto en stimulant l’intérêt des investisseurs. Reste à voir si cette adaptation sera suffisante pour permettre à Wall Street de rester dans la course face à des crypto-monnaies toujours plus innovantes.
AVIS DE NON RESPONSABILITÉ
Cet article est publié à titre indicatif et ne doit pas être considéré comme un conseil en investissement. Certains des partenaires présentés sur ce site peuvent ne pas être régulés dans votre pays. Il est de votre responsabilité de vérifier la conformité de ces services avec les régulations locales avant de les utiliser.