Une attestation facilitée par la Corée du Sud et Interpol
Do Kwon faisait l’objet d’un mandat d’arrêt sud-coréen depuis le mois de septembre. En plus, Interpol aurait émis une notice rouge contre l’ancien PDG de Terraform. Il s’agit d’une demande adressée aux services internationaux chargés de l’application de la loi de trouver et de détenir temporairement une personne. Ceci, dans l’attente d’une extradition, d’une remise ou d’une action en justice.
Au début du mois, la police sud-coréenne se serait rendue en Serbie pour le rechercher. Finalement, le suspect a été appréhendé dans les Balkans, plus précisément au Monténégro.
Do know pourra enfin faire face à la SEC
Cela fait plusieurs années que l’ex-PDG est dans le viseur de la SEC. L’organisme de régulation veut que Kwon et Terra Labs paient des amendes pour avoir négocié illégalement des titres. Elle souhaite aussi que le trading des cryptomonnaies leur soit interdit. Selon la SEC, Kwon aurait trompé les investisseurs sur la stabilité de son stablecoin UST.
Aussi, Terraform aurait fait de même en affirmant qu’une application de paiement mobile coréenne bien connue, appelée Chai, utilisait activement la blockchain Terraform. La SEC a déclaré que, pour cela, Terraform Labs avait reproduit les paiements Chai sur la blockchain Terraform. Son objectif était de créer la fausse impression que la technologie était adoptée beaucoup plus largement qu’elle ne l’était en réalité.
Dans un communiqué de presse, le président de la SEC, Gary Gensler, a déclaré que les agents de la SEC sont déterminés à conduire cette affaire jusqu’au bout.
La chute de TerraUSD
Kwon et Daniel Shin qui ont cofondé Terraform Labs en 2018. Plus tard cette année-là, la crypto Luna a été introduite. Néanmoins, ce n’est que deux ans après que l’entreprise a introduit TerraUSD, une stablecoin algorithmique indexée sur le dollar et liée à Luna. C’est pourquoi, lorsque TerraUSD a commencé à décliner l’année dernière, Luna l’a fidèlement suivi dans sa chute. Cela a réduit à néant les milliards de dollars que les investisseurs avaient aveuglément investis dans les deux cryptos.
Suite aux nombreuses accusations contre le promoteur de ces actifs, la défense de Do Kwon soutient que LUNA est une cryptomonnaie et non une valeur mobilière. Par conséquent, la loi sur les marchés financiers ne peut lui être appliquée. Elle dénonce alors une accusation injustifiée, car Do Kwon et son entreprise ne se sont livrés à aucune activité criminelle.
Source : beincrypto
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