Chute des principaux indices bancaires
La chute de la Silicon Valley Bank a créé une vague d’inquiétude dans le secteur bancaire. En effet, plusieurs investisseurs redoutent que d’autres banques ferment du jour au lendemain. Hier, plusieurs banques ont plongé de manière significative et les plus grands titres bancaires n’ont pas été épargnés.
D’abord, BNB Paribas et Société Générale sont actuellement en baisse de 9,59 % et 11,9 %, respectivement. Ensuite, la Deutsche Bank, la plus grande banque allemande, est en baisse de 7,83 %. Puis, l’indice Euro Stoxx Banking a perdu 6,84 % de sa valeur.
Selon certains analystes, le Bitcoin (BTC) sert de sanctuaire contre l’effondrement des institutions financières. Cependant, d’autres ne partagent pas le même avis. De toute évidence, la hausse fulgurante du bitcoin a commencé après l’effondrement de SVB. L’actif a gagné plus de 20% en trois jours depuis le début des craintes sur la contagion.
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Credit Suisse au bord de la faillite
Il est indéniable que les récentes hausses importantes des taux d’intérêt des banques centrales sont à la base de toutes ces difficultés. Destinées à lutter contre l’inflation, elles ont ralenti la croissance économique et fragilisé les banques.
En ce moment, c’est la deuxième banque de Suisse qui fait l’objet d’une véritable inquiétude. Suite à une terrible nouvelle, le cours de l’action du Crédit Suisse a chuté à 1,56 francs suisses, atteignant un nouveau plus bas historique.
La Banque nationale saoudienne, principal actionnaire de la banque suisse, a déclaré qu’elle n’était pas en mesure d’offrir un soutien financier supplémentaire. Rappelons que l’action a baissé d’environ 98 % depuis 2009. Depuis plusieurs années, d’autres banques européennes réduisent leur exposition au Crédit Suisse.
Robert Kiyosaki, qui avait prévu la disparition de Lehman Brothers en 2008, a fait part de ses réflexions sur la catastrophe. L’expert de Wall Street a notamment prévu la disparition de la banque d’investissement suisse Credit Suisse.
En outre, la position de Kiyosaki n’est pas vaine, car les problèmes de la banque ne datent pas d’hier. Par conséquent, la contagion risque d’atteindre Crédit Suisse si les cours continuent de baisser.
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