Lors du 14ème jour du procès de Sam Bankman-Fried, ancien PDG de FTX, le contre-interrogatoire entre l'accusé et son avocat a continué. Un échange plutôt platonique que le juge Kaplan a du mal à comprendre.
Lundi, le procès reprend sur le contre témoignage de Sam Bankman-Fried. Son avocat Mark Cohen a recommencé ses questions avec l’accusé. Ils ont échangé sur des sujets généraux concernant le passé de l’entreprise et les motivations de SBF.
Notamment sur le lancement de FTX, la signification du nom (Futures Exchange) et les connaissances de SBF dans le milieu des cryptos avant de se lancer.
Bankman-Fried a expliqué ne rien connaitre aux cryptos en démarrant, mais avoir des ambitions démesurées. Il voulait lancer le meilleur produit du marché.
Il a expliqué avoir démarrer Alameda après avoir compris qu’il y avait un vrai potentiel d’arbitrage dans le milieu des cryptos. Il a emprunté auprès de plusieurs protocoles DeFi pour lancer Alameda, tels que Genesis, Voyager, Celsius.
Une partie des échanges a porté sur les interactions entre SBF et Binance. Il a expliqué avoir cherché une collaboration dès le départ, mais ça ne s’est finalement pas fait. Binance est juste devenu actionnaire minoritaire FTX.
La discussion sur Alameda a éclairé la place qu’elle occupait dans l’écosystème de FTX. Alameda n’était pas seulement un acteur externe, elle était le principal fournisseur de liquidité (market maker) pour FTX. Cela signifie qu’Alameda avait la responsabilité d’injecter des fonds sur le marché pour en assurer la fluidité.
Sam Bankman-Fried a parlé de l’importance, et de l’utilité, de la ligne de crédit que FTX avait accordée à Alameda. Cette ligne de crédit, selon lui, était nécessaire pour garantir que les opérations puissent continuer, même dans les périodes de forte volatilité.
La session s’est terminée par des interactions entre SBF et son avocat, qui étaient plutôt informatives. Par exemple, à propos des conditions d’utilisation de FTX, ou de l’existence du jeton FTT.
La journée a été plutôt plate, sans révélation ni rebondissements. La défense de SBF est surprenante depuis le début du procès et le juge a plusieurs fois émis des questionnements sur le bien fondé du déroulement entrepris par Cohen.
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