Pourquoi les mineurs de cryptomonnaies russes se tournent-ils vers Dogecoin ?
D'après le député Anton Gorelkin, plus de 8 % des mineurs de cryptomonnaies russes se tournent actuellement vers le Dogecoin (DOGE), reléguant le Bitcoin (BTC) au second plan. Cette information tranche avec les précédentes données de l'opérateur télécom russe MTS, qui estimait que le BTC représentait jusqu'à 90 % de la capacité de minage industriel du pays.
Des mineurs russes misent sur le Dogecoin ?
Selon les déclarations du député russe Anton Gorelkin, plus de 8 % des mineurs de cryptomonnaies russes se tournent actuellement vers le Dogecoin (DOGE), reléguant le Bitcoin (BTC) au second plan.
Cette information tranche avec les précédentes données de l’opérateur télécom russe MTS, qui estimait que le BTC représentait jusqu’à 90 % de la capacité de minage industriel du pays.
Selon Gorelkin, ces chiffres ont été révélés lors d’une réunion de la commission ROCIT sur la technologie blockchain, en présence de représentants de l’industrie minière et d’agences gouvernementales. La Litecoin (LTC) arriverait en deuxième position avec 11,1 % des mineurs, suivie par le Dogecoin.
Les observateurs s’interrogent sur la fiabilité de ces statistiques, certains analystes ayant auparavant affirmé que le Bitcoin restait largement majoritaire dans le minage russe, avec seulement une minorité d’acteurs optant pour l’Ethereum (ETH) ou le Litecoin.
Toutefois, due à la compétitivité du minage Bitcoin, de nombreux mineurs se tournent vers des alternatives pour maintenurs leurs revenus dans le vert. Un mineur Bitcoin a partagé à InvestX que “Dogecoin est la crypto qui a le plus performé” ces derniers mois en termes de revenus.
À l’image de Marathon Digital qui a diversifié ses revenus en annonçant le minage de l’altcoin Kaspa, d’autres altcoins comme le Litecoin, l’Alephium ou encore le Dogecoin sont donc le second choix.
Un frein pour le minage en Russie
Cette tendance s’inscrit dans un contexte de réglementation renforcée du secteur du minage en Russie. Une loi entrée en vigueur l’an dernier oblige les mineurs industriels et de nombreux mineurs privés à s’enregistrer auprès d’un registre national, sous le contrôle des services fiscaux.
Gorelkin estime que les revenus fiscaux tirés du minage devraient atteindre entre 50 et 60 milliards de roubles (586 à 704 millions de dollars) par an. Il suggère même d’introduire des sanctions contre les mineurs qui ne déclareraient pas leurs activités.
Malgré ces efforts de régulation, le minage illégal semble se développer rapidement en Sibérie, les consommateurs domestiques d’électricité ayant enregistré une hausse de 1 % en janvier 2025 par rapport à l’année précédente.
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