Pump.fun : l’usine à memecoins qui veut devenir un empire
Au départ, Pump.fun, c’était juste un projet Web3 fun sur Solana : permettre à n’importe qui de créer son propre memecoin pour quelques centimes, avec une interface ultra simple et une logique de “bonding curve” automatique. En gros, plus les gens achètent un token, plus son prix monte, automatiquement.
Résultat : une explosion de tokens aux noms plus absurdes les uns que les autres — mais qui ont généré des volumes massifs, parfois supérieurs à ceux des DEX majeurs de Solana. On ne parle pas d’un phénomène de niche : en mai 2024, Pump.fun dépassait 135 000 tokens créés.
Aujourd’hui, la plateforme veut capitaliser sur ce succès viral pour devenir un acteur majeur de l’économie décentralisée. L’introduction de son propre token servirait à structurer son modèle, récompenser les créateurs, inciter les utilisateurs à maintenir la hype… et bien sûr, à capturer de la valeur.
Mais attention, ce n’est pas juste du fun : les tokenomics à venir, les revenus générés par les fees de lancement, et la monétisation des tendances pourraient faire de Pump.fun une licorne Web3 bien réelle. L’ironie ? Elle est justement dans le nom.
Une levée de 1 milliard $ pour viser 4 milliards de valorisation : fou, ou visionnaire ?
Alors que le marché crypto est encore assez convalescent, viser une levée de 1 milliard $ n’a rien d’anodin. Mais Pump.fun semble croire à son propre storytelling : celui d’une plateforme qui a déjà prouvé son adoption massive — et qui veut maintenant capter la valeur qu’elle a générée pour ses utilisateurs… et pour Solana.
L’objectif est clair : lever 1 milliard via la vente de son token (dont les modalités exactes restent floues à ce jour) pour atteindre une valorisation théorique de 4 milliards. Cette valorisation se base sur une combinaison de :
- la croissance organique de la plateforme ;
- l’effet viral et social qu’elle génère ;
- la promesse d’un modèle économique tokenisé encore inexploité.
Mais ce pari est risqué. Car pour justifier cette valuation, le token devra avoir une vraie utilité : gouvernance, réduction de frais, partage de revenus, incitation à créer ou trader… tout sera scruté à la loupe par les investisseurs. Dans un marché post-FTX, l’effet de mode ne suffit plus. Il faut un produit, une traction, et surtout une vision, car les cours des shitcoins ne font rien d’autre que plonger ces derniers temps.
Et si Pump.fun réussit ce tour de force, elle pourrait devenir la première plateforme 100 % memecoin à entrer dans la cour des grands. Pas mal pour un projet qui faisait rire tout le monde il y a encore six mois. Affaire à suivre de très, très près.
Au-delà des chiffres, ce qui fait la vraie force de Pump.fun, c’est son ADN social et viral. L’expérience utilisateur est construite comme un jeu de société décentralisé. Crée ton token, partage-le sur X, regarde les gens “shill” leur projet comme si leur vie en dépendait — et assiste, en direct, à des pump & dump en mode Battle Royale.
Et ça marche. Car Solana offre un terrain de jeu idéal :
- frais ultra faibles ;
- transactions quasi instantanées ;
- intégration parfaite avec les wallets sociaux.
La mécanique de « bonding curve » automatique donne à chaque token une trajectoire unique et potentiellement explosive. C’est addictif, simple, décentralisé — et ça parle à une génération Web3 en quête de fun et de gains immédiats.
Pump.fun, c’est l’alliance improbable entre TikTok, Robinhood et Uniswap. Une UX pensée pour le chaos contrôlé, où l’on ne vient pas juste pour trader, mais pour vibrer, créer, rire, et parfois… gagner gros.
Et c’est justement cette dimension communautaire qui pourrait propulser la valorisation du token vers des sommets : un outil social gamifié, soutenu par une tokenomics solide, ça n’existait pas encore dans l’écosystème. Pump.fun est en train de l’inventer.
Snorter Token (SNORT) : le memecoin déjanté qui tape dans le mille
Dans le monde des memecoins, difficile de se faire une place. Mais Snorter Token (SNORT) a choisi une voie radicale : l’humour absurde poussé à l’extrême, combiné à une mécanique économique solide et une DA qui détonne. Surfant sur le succès de plateformes comme Pump.fun, SNORT ne se contente pas d’être un token « marrant ». Il a une vraie stratégie derrière la blague.
Première force : un branding percutant, totalement assumé. Snorter, c’est un cochon rose fluo, des mèmes trash et une tagline qui claque. Mais au-delà du délire visuel, la tokenomics est léchée :
- 1 milliard de tokens maximum ;
- Aucun pré-minage ni allocation pour l’équipe ;
- 100 % des tokens mis en circulation via fair launch ;
- Liquidity locked & burned, pour rassurer la communauté.
Ensuite, Snorter ne veut pas juste être un shitcoin de plus. L’équipe travaille déjà sur Snorterland, un mini-univers communautaire dans lequel les détenteurs de SNORT pourront accéder à des contenus, des concours, et même des NFTs à l’effigie du fameux cochon.
Sur le site snorter-token.com, le ton est vraiment clair : « Snorter n’a pas besoin de se prendre au sérieux pour avoir de la valeur. » Une philosophie rafraîchissante, mais aussi redoutablement efficace dans un marché saturé de clones sans âme.