La guerre entre Ripple et SWIFT s’intensifie : Que se passe-t-il ?
La guerre est déclarée. D’un côté, SWIFT, le géant historique des paiements internationaux, symbole du système bancaire traditionnel.
De l’autre, Ripple, pionnier de la blockchain et défenseur des transactions instantanées via XRP. Entre déclarations provocatrices et innovations fulgurantes, la bataille pour le contrôle des transferts mondiaux atteint un nouveau sommet.
SWIFT relance les hostilités, Ripple répond coup pour coup
La guerre technologique entre Ripple et SWIFT vient de franchir un nouveau pallier d’intensité. Tom Zschach, directeur de l’innovation chez SWIFT, a déclenché un véritable séisme dans l’écosystème crypto en comparant les tokens privés utilisés comme monnaies-pont à des fax prétendant être internet. Cette déclaration, publiée sur X, constitue une attaque à peine voilée contre le modèle économique de Ripple et son actif phare, le XRP.
La riposte ne s’est pas fait attendre. 24HRSCRYPTO, figure influente de la communauté XRP, a immédiatement retourné l’analogie contre son émetteur. « Si quelqu’un ressemble à un fax ici, c’est bien SWIFT avec son infrastructure vieillissante datant des années 1970. Le XRP, lui, incarne véritablement l’internet de la valeur. » Cette contre-attaque met en lumière le paradoxe central du débat. En effet, comment une institution utilisant une technologie de messagerie bancaire quinquagénaire peut-elle se permettre de critiquer l’innovation blockchain ?
Le cœur du différend réside dans une incompréhension fondamentale – délibérée ou non – de ce qu’est réellement le XRP. Contrairement aux tokens privés évoqués par Zschach, le XRP s’échange ouvertement sur des centaines de plateformes centralisées (CEX) et décentralisées (DEX). Ajoutons aussi une transparence totale via le XRP Ledger public. Matt Hamilton, développeur chevronné chez Ripple, a souligné cette distinction cruciale : les systèmes permissionless et publics comme XRP possèdent un avantage structurel indéniable sur les architectures fermées que tentent de contrôler les institutions bancaires traditionnelles.
Un modèle obsolète fondé sur les lenteurs et les coûts cachés
L’ironie de la situation n’a pas échappé à l’analyste Crypto Sensei, qui pose la question qui tue. « Pourquoi SWIFT expérimente-t-il désormais avec les actifs numériques et la blockchain s’ils sont vraiment dénués de valeur révolutionnaire ? » Cette interrogation met en évidence une contradiction flagrante dans la stratégie de communication de SWIFT. L’institution a ignoré pendant des années la technologie des registres distribués. Elle s’engage maintenant dans des projets pilotes impliquant précisément cette technologie qu’elle semble dénigrer publiquement.
Au-delà des joutes verbales, le débat Ripple contre SWIFT révèle des enjeux économiques considérables. 24HRSCRYPTO, fort de son expérience dans le secteur bancaire, a dévoilé l’anatomie des coûts cachés du système SWIFT : un simple virement international peut engendrer 17,50 $ de frais côté émetteur, autant côté récepteur, soit 35 $ avant même que les fonds ne bougent.
Sur le même sujet :
AVIS DE NON RESPONSABILITÉ
Cet article est publié à titre indicatif et ne doit pas être considéré comme un conseil en investissement. Certains des partenaires présentés sur ce site peuvent ne pas être régulés dans votre pays. Il est de votre responsabilité de vérifier la conformité de ces services avec les régulations locales avant de les utiliser.