Que se passe-t-il vraiment derrière la fermeture d’OpenAI ?
OpenAI traverse une zone de turbulences intense. Départs stratégiques, pressions politiques et guerre des talents avec Meta : les signaux sont clairs, mais peu osent les interpréter. On te décrypte les dessous d’un séisme qui pourrait bouleverser l’avenir de l’IA.
Fuite massive de talents : OpenAI dans la tourmente
Le 30 juin, OpenAI a entamé ce qui semble être une pause d’une semaine pour permettre à ses équipes de récupérer après des heures de travail exténuantes et une pression interne croissante. Certes, aucune confirmation officielle n’a été donnée. Mais les communications internes suggèrent que ces tensions sont exacerbées par le recrutement massif de chercheurs par Meta.
Tout d’abord, Mark Zuckerberg a personnellement embauché quatre cadres seniors d’OpenAI pour rejoindre son laboratoire de superintelligence. Ensuite, le directeur de la recherche, Mark Chen, a adressé un message sans détour à ses collaborateurs. « J’ai un sentiment viscéral en ce moment, comme si quelqu’un avait fait effraction chez nous et volé quelque chose », a-t-il écrit.
Face à cette hémorragie de talents, OpenAI a dû revoir ses politiques de rémunération et redoubler d’efforts pour retenir ses meilleurs chercheurs. Mais l’ampleur du débauchage orchestré par Meta, impliquant jusqu’à Zuckerberg lui-même, semble avoir sérieusement perturbé les ambitions d’OpenAI en matière de superintelligence.
Alors qu’OpenAI persiste dans la construction de modèles propriétaires à haut prix, Meta mise sur un écosystème IA open source plus accessible. Le modèle Llama 3.1 405B de Meta, par exemple, a dépassé le milliard de téléchargements. Il offre une diffusion bien plus large que les offres fermées d’OpenAI.
Cependant, Meta peine encore à proposer un modèle de raisonnement IA de pointe comparable à celui d’OpenAI. L’arrivée de chercheurs comme Trapit Bansal, expert en apprentissage par renforcement, devrait permettre de combler cette lacune.
La course aux infrastructures IA
Au-delà des modèles, OpenAI et Meta investissent massivement dans leurs infrastructures respectives pour sécuriser leurs avantages à long terme. Tandis que Meta acquiert 49% de l’entreprise de marquage de données Scale AI, OpenAI développe un centre de données de 60 milliards de dollars au Texas.
Cette divergence d’approches révèle deux visions distinctes de l’avenir de l’IA, où le vainqueur ne sera peut-être pas celui qui propose les meilleurs modèles. Ce serait celui dont les systèmes seraient plébiscités par la communauté.
La pause temporaire d’OpenAI et les luttes de recrutement acharnées avec Meta illustrent la nature compétitive du paysage de l’IA. Cette rivalité se jouera autant sur les innovations de pointe que sur la capacité à attirer et retenir les meilleurs talents. L’évolution de cet affrontement entre deux géants de l’IA aura des répercussions majeures sur l’écosystème crypto dans les années à venir.
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