Mark Karpelès, connu pour son rôle dans l'effondrement de Mt. Gox, a traversé des hauts et des bas dans le monde de la crypto. Aujourd'hui, il est prêt à réinventer son avenir avec de nouveaux projets ambitieux. Ce guide explore son parcours, de ses débuts jusqu'à ses initiatives actuelles.
Mark Karpelès est un développeur et entrepreneur franco-japonais, connu pour avoir dirigé Mt. Gox. La plus grande plateforme d’échange de Bitcoin dans les années 2010. Né à Dijon, en France, en 1985, Karpelès a déménagé au Japon au début des années 2000, où il a découvert l’univers de la crypto. Passionné par la technologie et l’informatique, il a rapidement gravi les échelons pour devenir une figure clé du secteur crypto.
En 2011, Mark Karpelès a racheté Mt. Gox, une petite plateforme de trading de cartes qui s’est rapidement transformée en un géant des échanges de Bitcoin. À son apogée, Mt. Gox représentait près de 70 % des transactions mondiales de Bitcoin. Toutefois, en février 2014, la plateforme s’effondre après la disparition de 850 000 BTC, à la suite d’une faille de sécurité massive.
Karpelès a été accusé de mauvaise gestion et de fraude après la chute de Mt. Gox. Bien que plusieurs des accusations contre lui aient été abandonnées, il a été reconnu coupable de falsification de données, mais a échappé à la prison avec une peine de sursis.
Le piratage de Mt. Gox reste l’un des événements les plus marquants dans l’histoire de la crypto. Le vol de 850 000 BTC a été possible en raison de failles critiques dans la gestion des clés privées. Ces bitcoins ont été siphonnés sur plusieurs années sans que la plateforme ne s’en aperçoive.
L’attaque exploitait une vulnérabilité liée à la fonction « transaction malleability« , une faiblesse du protocole Bitcoin à l’époque. Cette faille permettait de manipuler les identifiants de transaction, entraînant une perte de suivi dans les enregistrements de Mt. Gox. Une autre erreur majeure était la conservation d’une grande partie des fonds sur des hot wallets, ce qui les rendait plus vulnérables aux attaques.
Mark Karpelès admet que l’infrastructure de Mt. Gox ne pouvait pas encadrer un volume aussi important de transactions ni faire face à des cyberattaques aussi sophistiquées. Malgré les efforts pour récupérer les fonds, environ 200 000 BTC ont seulement été retrouvés dans un ancien portefeuille de la société.
Le procès de Mark Karpelès a été long et complexe. Il a attiré l’attention du monde entier, faisant de Karpelès une figure controversée. Ses détracteurs l’accusent d’avoir provoqué une perte massive de confiance dans les cryptomonnaies. Tandis que d’autres soulignent qu’il était simplement un pion dans un système qui manquait de régulations à l’époque. Pendant près de dix ans, Mark Karpelès a géré les procédures judiciaires liées à la redistribution des actifs aux créanciers.
Après la chute de Mt. Gox, Karpelès a vécu des années difficiles, mais il n’a jamais quitté l’univers des cryptomonnaies. Durant cette période, il a aussi travaillé sur plusieurs projets technologiques et a exprimé son désir de rétablir la confiance dans la crypto. Karpelès a souvent souligné qu’il avait appris de ses erreurs et qu’il voulait de nouveau contribuer à l’amélioration de l’écosystème.
Après la faillite de Mt. Gox, Mark Karpelès a traversé une période compliqué, tant sur le plan professionnel que personnel. Il a été confronté à des procédures judiciaires longues et à un suivi médiatique constant. Malgré cela, il a déclaré à plusieurs reprises qu’il souhaitait tourner la page et contribuer positivement à l’industrie. Lors d’interviews, Karpelès a confié que ces événements avaient profondément impacté sa vie, mais qu’il avait appris à surmonter cette période sombre.
La chute de Mt. Gox a profondément marqué la communauté crypto. Mark Karpelès est resté une figure controversée. Beaucoup le voient comme un symbole des risques d’une mauvaise gestion des plateformes centralisées. La réputation de Mt. Gox et de Karpelès a subi de lourdes critiques, notamment concernant le manque de transparence et les lacunes en matière de sécurité.
Cependant, certains membres de la communauté estiment que Karpelès n’était pas le seul responsable. À cette époque, les normes de sécurité restaient peu développées et la régulation des plateformes d’échange de cryptomonnaies était presque inexistante. Depuis, Karpelès s’est montré ouvert aux discussions sur la sécurité et la transparence, notamment en mettant l’accent sur ces points dans son nouveau projet EllipX.
En 2024, Mark Karpelès annonce le lancement de EllipX, une nouvelle plateforme crypto basée en Europe et principalement axée sur la transparence et la sécurité. Inspirée par la structure de la Bourse de New York (NYSE), EllipX sépare les fonctions de trading, de courtage et de stockage des cryptomonnaies pour éviter les erreurs du passé.
Karpelès insiste sur le fait qu’il veut faire d’EllipX un modèle de transparence, avec des audits externes et une communication claire des données techniques aux utilisateurs. Il espère ainsi regagner la confiance perdue après l’effondrement de Mt. Gox.
À la suite de son expérience avec Mt. Gox, Mark Karpelès s’est montré favorable à une régulation accrue des plateformes de cryptomonnaies. Il a plaidé pour des standards plus stricts en matière de transparence, de sécurité et de protection des utilisateurs. Karpelès estime que les événements autour de Mt. Gox ont servi de leçon à toute l’industrie, incitant les régulateurs et les plateformes à adopter des pratiques plus sûres.
Avec son nouveau projet EllipX, il souhaite se conformer aux régulations européennes, notamment celles du cadre MiCA (Markets in Crypto-Assets), un ensemble de règles visant à standardiser et à sécuriser les marchés des cryptomonnaies dans l’Union Européenne. Pour Karpelès, la transparence sera la clé pour rétablir la confiance des utilisateurs.
Mark Karpelès se prépare à faire son retour dans l’industrie crypto avec EllipX, mais sa vision va bien au-delà de cette seule plateforme. Avec un objectif clair de rétablir la confiance dans le secteur des cryptomonnaies, il souhaite faire de la transparence une norme incontournable. Son approche technique avancée et sa volonté de séparer les différentes fonctions au sein des plateformes pourraient inspirer d’autres acteurs de l’industrie.
Cependant, la question reste de savoir si Karpelès pourra surmonter l’ombre de Mt. Gox et réussir à convaincre de nouveau les investisseurs et utilisateurs crypto. Quoi qu’il en soit, son retour marque un nouveau chapitre dans l’histoire des cryptos, avec une ambition claire de redéfinir les standards de sécurité et de transparence.
Thomas, titulaire d'un BTS en informatique avec une spécialisation en SEO et certifié en rédaction web et e-commerce, est passionné par les technologies blockchain et les cryptomonnaies depuis 2018. Spécialiste de l'analyse des cycles de marché des cryptomonnaies, il a débuté son aventure dans le minage GPU en 2019, en commençant par l'ETH avant de migrer vers KASPA et Alephium (ALPH).
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